l\'histoire en jouant

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le sherman

 

 

la version king and coutry

 

Le M4 Sherman est le char américain moyen produit en plus grande quantité pendant la seconde guerre mondiale. Près de cinquante mille exemplaires (toutes versions confondues) furent produits.

 

 

 

Son surnom de « Sherman », lui est attribué par les Britanniques, quand ils reçoivent leurs premiers exemplaires dans le cadre de la loi de prêt-bail, continuant leur tradition de nommer les chars d'origine américaine d'après le nom d'un général nordiste de la guerre de Sécession célèbre de ce pays. L'US Army adopte par la suite ce surnom, et le Medium Tank M4 est dès lors appelé « M4 Sherman ». Les Soviétiques surnomment les leurs « Emcha ». EM de M et CHA parce qu' en Russe le 4 ressemble à la lettre CHA.

 

 

 

Les premiers exemplaires de M4 comportent deux caractéristiques issues du T6, qui disparaissent assez rapidement. D'une part, deux mitrailleuses fixes de caisse M1919A4, réglables en élévation de -6° à +8°, actionnées par le conducteur. Elles sont supprimées dès le 6 mars 1942. Une grande porte sur le flanc de la caisse, servant pour l'accès rapide de l'équipage, est supprimée également.

 

 

 

Les premiers exemplaires sont armés d'un canon M2 de 75 mm, plus court que le canon M3 monté sur le char M3, et qui nécessite le montage de contrepoids au niveau de la bouche pour rester compatible avec la stabilisation gyroscopique de l'armement. Le montage du M3 élimine ensuite le besoin de ces contrepoids. L'affût de canon initial, le M34, est bientôt supplanté par le M34A1 qui, plus large, embarque une lunette directe en plus du périscope de visée de son prédécesseur. De plus, le bouclier de la mitrailleuse coaxiale, auparavant indépendant, est rendu solidaire de celui du canon.

 

 

 

À partir de l'été 1942, une nouvelle suspension dite « Heavy-duty » est montée sur les M4 de toutes versions. La petite roue de retour de la chenille est déplacée sur l'arrière du bogie, et les ressorts verticaux voient leur diamètre accru de 2,5 cm. Les roues de route à rayons, employées sur les premiers M4A2, disparaissent assez vite au profit de modèles pleins.

 

 

 

Les premiers engagements du char révèlent qu'il a tendance à s'enflammer assez facilement après avoir été atteint par un obus antichar. Après une étude, on attribue ce défaut aux compartiments latéraux de munitions et, pour amoindrir la vulnérabilité, on ajoute une applique soudée de blindage couvrant leur emplacement. Par la suite, la protection de la caisse est entièrement repensée. Les compartiments de stockage de munitions adoptent une technologie dans laquelle les dix casiers de dix obus sont plongés dans un bac de 140 litres d'eau, additionnée de méthanol comme antigel et d'un produit anti corrosion. De plus, la partie avant de la caisse est entièrement redessinée, l'inclinaison de la plaque de blindage passant de 56° à 47° et son épaisseur de 51 à 64 mm. À cette occasion, les fentes de vision directe du pilote cèdent la place à de nouveaux épiscopes. Ce nouveau char, désigné M4A3(75)W ou M4A3W (le W pour Wet humide, en référence à son système de stockage de munitions), mieux protégé, sert de base aux développements ultérieurs du Sherman.

 



 

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Les efforts suivants vont porter sur la puissance de feu du M4, qui montre ses limites face aux chars allemands les plus modernes comme les panther, ou les tigre. Le premier essai est britannique, avec le montage de leur canon de 17 livres dans une tourelle standard de Sherman. Connu sous la dénomination «Sherman Firefly» (luciole), il est particulièrement réussi, et se révèle déterminant pour lutter contre les chars de la Wehrmacht, au cours des opérations en Afrique et en France. Tant et si bien que même les unités américaines l'adoptent, 80 exemplaires de M4A3 étant ainsi transformés.

 

 

 

Cependant, l'industrie aux États-Unis adopte une autre solution pour sa production, en montant une nouvelle tourelle T23 embarquant un canon de calibre 76,2 (M10 Wolverine). Ce dernier, le M1, est de fabrication nationale et non britannique. Les premiers chars M4A1(76)W, armés du nouveau canon apparaissent peu après le débarquement en Normandie, ils sont rapidement suivis par des M4A3(76)W.

 

 

 

Dans le même temps apparaît une version d'appui feu armée d'un obusier de 105 mm, le M4A3 « 105 ». Bien que fabriqué avec des caisses récentes, avec un glacis incliné à 47°, il est dépourvu pour des raisons de masse du système de stockage humide.

 

 

 

L'aboutissement de la série est la version M4A3E8, équipée de la nouvelle suspension HVSS (Horizontal Volute Spring Suspension) où les ressorts agissent dorénavant à l'horizontale. Bien que cette suspension ne lui apporte pas un gain de vitesse sur route, combinée avec de nouvelles chenilles plus larges T80 ou T84 elle se révèle plus à l'aise en tout terrain, gagnant le surnom de « Easy Eight » (« le huit facile »). Elle est très utilisée à partir de la bataille des Ardennes.

 

 

 

 

 

les deux versions de C/S

 

 

 

 

Le Sherman est engagé pour la première fois au combat lors de la bataille d'El-Alamein, en octobre 1942. La 8e armée, lors de sa contre-offensive en possède 285 opérationnels, principalement des M4A1, mais aussi quelques A2. Très rapidement, il démontre d'excellentes qualités au combat. Il possède en particulier une très bonne fiabilité mécanique qui lui permet des taux de disponibilités importants, contrairement à beaucoup de chars de son époque. Son armement, avec un canon de 75 mm en tourelle, est une révolution pour les équipages britanniques, car il permet de tirer sans exposer la caisse du char, comme c'est le cas avec le M3 Lee. Par rapport aux chars britanniques contemporains, armés de canon de 40 mm, ce canon a une puissance suffisante en tir antipersonnel, en particulier contre les servants des canons antichars, et se révèle efficace contre des chars comme les panzer III et IV. Il a donc une influence déterminante dans la défaite infligée à l' Afrika Korps.

 

 

 

Cependant, il souffre aussi de graves défauts, qui vont apparaître, progressivement au cours de l'avancée des alliés en 1943. Le premier à être reconnu est sa tendance à prendre rapidement feu suite à un impact, qui lui vaut les sobriquets peu flatteurs de « Ronson » par les Britanniques et « Tommy Cooker » par les Allemands. Sa haute silhouette, avec ses 2,74 mètres, se révèle aussi préjudiciable sur le champ de bataille, en particulier dans le désert. Les plaques supplémentaires, puis le stockage humide et le nouveau glacis améliorent la situation, mais sa hauteur et ses flancs verticaux en feront toujours un char bien plus vulnérable que le char soviétique T34, de masse équivalente. L'emploi de l'essence comme carburant participe sûrement aussi à la grande vulnérabilité du char, mais elle permet d'utiliser des moteurs plus compacts et donc moins lourds ; elle est aussi plus adaptée à l' industrie pétrolière américaine.

 

 

 

Une version amphibie est produite, appartenant aux Hobart's Funnies en ajoutant une jupe au tank, ainsi que deux hélices ; cette modification est appelée DD (Duplex Drive). Les Sherman amphibies participent au débarquement en Normandie. Seul un Sherman DD sur dix réussit à atteindre les plages de la Normandie : étant trop hauts, ils se renversent et coulent à pic, enfermant leur équipage dans le tank. Certains Sherman furent convertis en transport de troupes Kangaroo après l’ opération Totalize.

 

 

K/C

 

Les Alliés doivent faire preuve d'ingéniosité pour mener à bien leurs actions tout en étant un minimum contraint par le terrain. Pour ce faire, ils renforcent les moyens transmissions reliant le combattant et l'appui artillerie ou encore mettent au point des équipements adaptés au bocage normand, comme par exemple le Sherman Rhinocéros, doté de lames qui lui permettent de franchir plus facilement les haies (cf. photo ci-dessus). Cette invention a permis l'emploi des chars pendant la progression à travers les différents compartiments de terrain, ce qui était difficilement réalisable sans risquer la perte prématurée de ces engins

 

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Le sherman dozer

 

 

 

Les nombreuses destructions engendrées par les opérations militaires ainsi que les différents obstacles mis en place par les forces de l’Axe pour freiner la progression des unités blindées firent découvrir les besoin d’un engin capable de nettoyer les routes, combler les fossés, boucher les trous de bombes, déblayer les gravats, dégager les épaves, etc. Les armées alliées utilisèrent plusieurs types d’engin comme le Caterpillar ou le Bulldozer. Cependant, ces engins non blindé ne pouvaient être utilisé que dans des zones éloignées de la ligne de front. La mise en place d’une cabine blindée sur le bulldozer pallia ce défaut mais il manquait un engin blindé pour accompagner les forces d’assaut.
En janvier 1942, on effectua un essai de montage d’une lame dozer sur un blindé. Deux firmes proposèrent un modèle et c’est la combinaison des deux modèles proposés qui fut retenue par le Departement de la logistique sous la dénomination de Bulldozer, tank mounting M1. La lame M1 pouvait être montée sur tous les types de Sherman. L’apparition de la suspension HVSS entraîna une augmentation de la largeur de la lame et le nouveau modèle prit la dénomination M1A1. Cette nouvelle lame conserva la caractéristique d’être adaptable à tous types de Sherman. La première utilisation du Sherman-dozer se fit en ITALIE en avril 1944 lors du débarquement d’Anzio.1957 systèmes furent produits pendant la guerre. 
Le système était composé de deux bras et d’une lame rectiligne. Les deux bras étaient fixés par un pivot au train de roulement et un trépied fixé au capot avant de la transmission du Sherman supportait le vérin hydraulique. Celui-ci permettait de relever légèrement d’environ 30 cm la lame lors des déplacements sur terrain nivelé. Pour des déplacements plus long, le système pouvait être démonté et seul le vérin restait en place. En 1944, de nombreux Sherman–dozer furent utilisé le jour-J et accompagnèrent les unités blindées jusqu’à la fin des hostilités en Europe et dans le Pacifique.

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13/12/2012
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