l\'histoire en jouant

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bataille d'Arras

BATAILLE D'ARRAS 21 MAI 1940

La bataille d'Arras s'est déroulée le 21 mai 1940 durant la bataille de France. La contre-attaque d'Arras était une tentative alliée de contrecarrer l'avancée allemande qui se dirigeait vers le nord de la France. En mai 1940, l'armée allemande avait envahit la majorité du nord-est de la France.
Le plan britannique était d'effectuer une contre-attaque à partir d'
Arras afin de retarder le Blitzkrieg
des forces allemandes.

18 mai 1940 : Cambrai est tombé, St. Quentin l'est aussi et Péronne va bientôt être pris. La 7e Panzer Division commandée par le Général Rommel fonce, s'arrête à Cambrai, se remet en  ordre et fait le plein de ses véhicules. C'est elle qui se dirigera vers Arras. Pour défendre Arras (Qui est sous contrôle britannique) quelques unités disparates des Welsh Guards. Le G.Q.G britannique reçoit deux divisions incomplètes et mal armées.

A Arras, le Général Petre qui arrive du Q.G. de la 12e Division d'infanterie prend alors le commandement des différentes unités britanniques qui doivent tenter d'enrayer l'avance ennemie. La
défense de la ville se complète par quelques unités d'infanterie, d'artillerie, de reconnaissance, de défense anti-tanks et de génie anglais. Toutes ces unités sont alors appelées "Petre Force".
Arras est alors tenu par environ 3000 britanniques et la consigne est de tenir.

19 mai 1940 :Une brigade de la 12è Division britannique est envoyée entre Doullens et l'Arbret et la 35è brigade est placée à Abbeville. Partout des unités qui se replient, des réfugiés apeurés, une aviation ennemie qui mène une activité incessante. A arras, à 15 h 20, les bombardements allemands pilonnent la gare. Il y a plus de 100 morts, 400 blessés. Les britanniques chargés de la défense ont maintenant établi des barrages à tous les accés à la ville, des mines sont posées, les Welsh Guards et autres unités veillent... Arras est tenu.

la 7è Panzers Division, quelques peu gênée par l'intervention de chars français qui patrouillaient dans le secteur de Vis-en-Artois, elle continua sans rencontrer de résistance. Elle parvint à Beaurains à 6 h 00, progressa vers Wailly et vers l'est d'Arras jusqu'à Hautes-Avesnes et s'arrêta. Plus au sud, retenons qu'en ce soir du 20 mai les divisions blindées ennemies sont maintenant à Amiens, à Abbeville, que les 8è et 6è sont aux abords d'Hesdin. C'est un succés sans précédent! Toutes les défenses anglaises sont bousculées. Seul Arras (Qui n'est pas attaquée) tient, de même que la Scarpe ( Par une brigade anglaise jusqu'à Biache-Saint-Vaast et par des chars français depuis cette commune jusqu'à Douai). A noter que pour cette journée du 20 mai, il n'y avait aucune force française qui puisse tenter une quelconque action pour enrayer l'avance.

 

Suite à de nombreuses conférences tenues par les états-majors alliés, il est décidé de tenter des actions dès le lendemain 21 mai 1940. La première sera lancée dans le sens nord-sud, afin de scinder
les unités allemandes qui foncent vers la mer du Nord et qui ont coupé nos armées engagées en Belgique et Hollande avec le reste du pays, c'est à dire avec nos bases arrières. Celle-ci sera menée
par les Britanniques, le 21 à 14 h 00. Quant aux Français, il leur est demandé de tenter une poussée nord-sud vers Cambrai (Elle se fera le 22 sans succés et sans pouvoir atteindre cette ville) et une
autre est souhaitée dans le sens sud-nord. Or nos états-majors français sont dans l'impossibilité de rassembler des unités pour une action immédiate! Il faudrait attendre le 23 ou 24 mai. Les
Britanniques vont donc tenter leur percée. Ils recevront l'aide de chars français de la 3è D.L.M. qui protégeront leur flanc droit.

 

Pendant que les Britanniques préparent leur assaut: Les chars de la 3è D.L.M. ainsi que les 13è, 22è, 35è Bataillons de chars de combat français font mouvement pour effectuer leur mission prévue pour le 23 mai à 14 h 00 (Protection flanc droit des Anglais). On sait que la 7è Panzer du Général Rommel
tient le secteur de Beaurains à Hautes Avesnes et que toute la partie située à l'ouest d'Arras est maintenant remplie d'unités ennemies. Les chars qui arrivent alors à la  ligne de départ, se trouvent sous les violents tirs de canons  anti-tanks allemands placés aux abords du bois de Wailly et de
la ferme du Belloy. De sa colonne d'infanterie, une partie sera bloquée à  Duisans, une autre à Warlus. Seule une compagnie tentera de  franchir la route nationale, hélas sans succés. Seuls quelques chars s'engageront dans  ce secteur face à Wailly, gagneront le village et sèmeront  la
pagaille du côté allemand. Plus de 400 prisonniers allemands sont  capturés par l'infanterie qui suit les chars à distance  raisonnable. Agny est repris, Beaurains est atteint. Le moral  est élevé dans les chars de cette colonne. Hélas...L'aviation ennemie veille et la progression est  bientôt arrêtée. Seuls quelques engins de reconnaissance  parviendront jusqu'à Wancourt. Quant à l'infanterie anglaise,
elle est bloquée à Beaurains. Au soir du 21 mai, côté britannique, c'est l'amertume. Côté français, les événements n'ont guère été plus heureux. Nos chars, après avoir patrouillé, après avoir tenté de rencontrer les Britanniques, vont, dans la plaine entre Warlus et Agnez-les-Duisans, ainsi que dans les villages de Berneville, Siimencourt, se heurter aux chars allemands du Régiment blindé de la 7ème Panzer Division qui fonceront vers eux. Nos chars français seront les sacrifiés de cette offensive, et cependant, bien qu'étant en petit nombre, ils causeront de lourdes pertes dans les rangs ennemis.

 

 

les soldats, chars et batiments sont de la marque K/C.

 

 

 

 



10/07/2012
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