l\'histoire en jouant

l\'histoire en jouant

Budapest et le lac Balaton- janvier-mars 1945

A la fin de 1944, le rouleau compresseur soviétique avance sur tous les fronts, y compris
dans les Balkans : après la « libération » et le changement de camp de la Roumanie et de la Bulgarie, c’est la Hongrie, dernier allié de l’Allemagne, qui est menacée dès l’automne.

En novembre se dessine
l’encerclement de Budapest par les 2e et 3e fronts d’Ukraine.
Comme pour d’autres villes d’intérêt stratégique, à l’Est
comme à l’Ouest, Hitler déclare que la capitale hongroise sera
constituée en Festung (forteresse) et donc puissamment armée et
fortifiée pour retenir, même encerclée, un maximum de troupes
soviétiques. Les travaux de fortification seront plus
qu’insuffisants et, bien que défendue par le IXe corps de montagne
SS, appuyé des 13e Panzer division. Et Pz. Gr. Div. « Fedherrnhalle
», la ville est vite prise au piège.

A la fin décembre, le
IVe Panzers Korps du général Gille (composé des 3e et 5e SS
Panzerdivisionen) est envoyé pour dégager les troupes encerclées,
mais plusieurs attaques lancées en janvier et février 1945 échouent
malgré des succès locaux contre les soviétiques réduits à la
défensive. La seule solution, contestée par Hitler est, pour les
assiégés, de percer vers l’Ouest. La tentative du 11 février est
un échec sanglant : seuls 700 hommes rejoignent les lignes
allemandes, et Budapest tombe aux mains des soviétiques le 15
février.

Mais Hitler n’entend
pas en rester là : Budapest est pour lui la clé des Balkans et le
seul accès aux précieux champs pétrolifères de Roumanie,
indispensables à la machine de guerre allemande. Dans son délire
habituel, ignorant des réalités du terrain, il ordonne donc de
reprendre Budapest au plus tôt, et de percer vers l’Est. Pour
cela, la 6e SS Panzer Armée de Dietrich (1ère, 2e, 9e et 12e SS
Panzerdivisionen, schwere SS Panzer division 501) renforcera les
unités déjà présentes. Ces précieuses divisions blindées sont
retirées du front des Ardennes, dégarnissant la défense de
l’Allemagne, et mettront six semaines, sur un réseau ferré
désorganisé, pour rejoindre le Nord du lac Balaton. Le plan de
bataille prévoit que la 6e SS Pz. Armée percera vers le Danube à
partir de Székestehérvar, soutenue au Nord par la 2e Pz. Armée et
au Sud, en Yougoslavie, par le groupe d’Armées « E ». C’est
donc un total de 22 divisions qui participe à la dernière grande
offensive allemande lancée le 6 mars.

l’opération Waldteufel

La percée principale à
travers le 3e front d’Ukraine de Tolboukhine rencontre un succès
certain durant les deux premiers jours et de nombreux chars ennemis
sont détruits grâce à la supériorité des blindés allemands.
Mais Tolboukhine a organisé sa défense en profondeur, et ses
automoteurs antichars prélèvent un lourd tribut sur les panzers. De
plus, le dégel commence brusquement, avec son cortège de tempêtes
mêlant pluie et neige. Or, la bataille se déroule sur une vaste
zone marécageuse, et le sol, jusqu’alors gelé, se liquéfie
littéralement : même les engins chenillés s’embourbent dans les
fondrières, et les axes de l’offensive doivent se limiter aux
rares routes utilisables (il y aura jusqu’à 130 blindés enlisés
!). Si le Ie SS Panzer Korps continue sa pénétration, qui atteint
60 km, le IIe Panzer Korps est à la traîne.
De son côté,  le 3e front d’Ukraine parvient à stopper les pointes blindées adverses le 12
mars. Il ne reste alors que 185 chars et automoteurs pour toute la 6e
SS Panzer Armée, et encore 25 km pour atteindre le Danube :
l’infanterie de piètre qualité, constituée de « fonds de tiroir
» inexpérimentés venant de la Luftwaffe ou de la Kriegsmarine, a
été incapable de suivre le rythme des Panzerdivisionnen.

Quand l’offensive
soviétique reprend, le 16 mars, le retrait, précipité des forces
allemandes et le manque d’engins de dépannage oblige Dietrich à
abandonner sur le champ de bataille des blindés pourtant
récupérables. La retraite se transforme vite en déroute qui ne
s’arrêtera qu’en Autriche, aux portes de Vienne, cette dernière
tombant le 13 avril. Considérant qu’il est trahi par ses fidèles
SS, Hitler ordonne alors que les bandes de bras honorifiques et les
décorations soient retirées dans toutes les divisions SS
concernées, mais Dietrich refuse de faire appliquer cet ordre qu’il
estime injuste.

Après le coup de dés des Ardennes, la
dernière folie d’Hitler aura privé l’Allemagne de ses ultimes
divisions blindées opérationnelles, qui auraient sans doute permis
de ralentir, sinon stopper, la progression soviétique vers l’Oder
et surtout vers Berlin.

je décide de faire un diorama avec les 3 ou 4 véhicules King and Country que je posséde, accompagné d'une  vingtaine de soldats de la même marque. Le tout de la waffen ss. je prends ma plus belle planche de 80 par 40,  je découpe les trottoirs et je m'occupe des pavés et dalles qui constituent la base de ma rue.

je pose les batiments. La rue d'une ville de l'est que les divisions ss doivent traverser pour liberer Budapest.

ca y est le décor est planté il ne me reste plus qu'à mettre les véhicules et leurs soldats. EN noir devant la Kubelwagen Sepp Dietrich écoute les rapports et donne les ordres.

les troupes se déplacent rapidement à travers la ville.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



18/06/2012
1 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 5 autres membres